Paris, je t'aime
Myriam Thibault
Editions Léo Scheer
Août 2010
125 pages
J'ai acheté, pour offrir en cadeau, le 1er livre de Myriam Thibault (alias Angel-A sur la blogosphère). Je suis son blog depuis quelques temps et récemment, j'ai appris qu'elle avait publié son 1er livre aux éditions Léo Scheer. Il s'agit d'un recueil de nouvelles où l'auteure nous conte son amour pour Paris à travers des histoires de vies.
En général friande de nouvelles, j'ai entamé ce recueil avec enthousiasme. Paris je t'aime se lit bien et avec plaisir. J'ai beaucoup aimé l'écriture épurée (phrases courtes et énumérations).
"Il est brun. Il est beau. Chez lui, la classe est naturelle. Il est d'un calme incroyable. Il fume. Il n'a pas le sens de l'orientation. Il aime les chemises Vicomte Arthur. Il aime les nouvelles technologies. Il aime boire un café au Starbucks du boulevard des Capucines. Il aime aller au cinéma. Il aime le quartier Montparnasse. [...] Il n'aime pas lire, à quelques exceptions près. Et il m'aime. Enfin, je crois."
Plusieurs sujets se mèlent à ces nouvelles et il m'a plu de lire des histoires parfois opposées dans leur genre. Mais dans chacune d'elles, j'ai retrouvé fraîcheur et simplicité.
Myriam Thibault nous livre ici des histoires de vies d'inconnus. Tous n'ont pas de nom, ils sont nommés "il" ou "elle". Peut-être pour attiser l'identification du lecteur envers ces personnages ? En tout cas, cela n'a pas été le cas pour moi. Le Paris dans lequel nous sommes immergés est plutôt bourgeois et je m'en suis sentie éloignée. Pour autant, j'ai aimé ces histoires !
On suit ainsi un petit segment de l'existance de ces personnages dans la ville de Paris, avec ses grandes rues, ses monuments ou ses enseignes vestimentaires. J'ai lu quelques critiques à propos de ce roman. Une parmi elles mentionnait le "name-dropping". Je suis restée déconcertée devant ce mot dont je n'ai pas compris le sens. Mais à le lecture de ce Paris, je t'aime, j'ai tout de suite saisi. Je m'explique : "Le "name dropping" est une figure de style qui consiste à citer des noms connus, notamment des noms de personnes, d'institutions ou de marques commerciales" (selon Wikipedia). Tous ces noms propres permettent, à mon sens, de s'imprégner complètement de l'atmosphère (de certains arrondissements) de la ville. Et ça a fonctionné pour moi !
"La jeune fille au trench rouge" est la nouvelle que j'ai préféré dans le recueil. C'est un texte étonnant (la résolution m'a beaucoup surprise) et émouvant. J'ai beaucoup aimé aussi celle de Serge Gainsbourg par rapport à son originalité.
Paris, je t'aime est un joli premier roman.
MA NOTE : 7/10
Commentaires
air jordans Douglas Kennedy / / / D'Eric Lartigau.