Date de sortie : 25/06/2008
Durée : 1h27
Film français, allemand et israélien
Synopsis selon Allociné :
Je me suis dit que le choix de l'animation était bien trouvé par le réalisateur : un long métrage classique serait trop dur visuellement pour pouvoir le regarder. Valse avec Bachir se déroule donc suivant les traits du film d'animation... Mais le réalisateur nous remet les pieds sur terre lors des dernières minutes : de "réelles" images viennent conclure, comme pour nous dire qu'il ne s'agit pas seulement d'un film d'animation (ces images extraites du JT de france 2 sont horribles, j'ai eu du mal à les regarder tellement c'est difficile) !
Par ces images, le film nous dit "des gens ont vécu cela"... Des gens comme Ari. Et on se demande vraiment comment il est possible d'oublier des choses pareilles. Ari se le demande, lui, dès le début du film, au moment où il recontre son ami qui fait un rêve récurent avec une meute de chiens.
Le film retrace la quête d'un homme pour son passé.
C'est comme une thérapie, à la fois pour le personnage du film, mais sûrement aussi pour le réalisateur (car je le rappelle, il s'agit d'une autobiographie).
J'ai beaucoup apprécié le graphisme du film et les couleurs : tout colle parfaitement aux situations (comme sur l'affiche du film, cette seule période dont se rappelle Ari au début du film : c'est comme un film ou une photo qui a mal vieilli).
La bande son est également très importante dans Valse avec Bachir. La musique, les chants des soldats, les doublures voix, les bruitages, ... Tout cela donne une intensité au film.
C'est un film qui ne laisse pas indifférent.
A voir.
MA NOTE 7/10
Commentaires
@Nelfe : Et comment a-t-il pallié au manque de son ? (Moi, il faudrait que je me procure la BD !)
Je viens également de terminer de lire la BD (une critique sur mon blog si ça te tente). Je suis plus que tentée par le film d'animation car à la fin de l'ouvrage, une interview de Folman, explique comment il a pallier justement au manque de "son" dans l'ouvrage papier.
Je n'ai pas vu le film, mais j'ai lu la BD, que j'ai adoré.