Enki Bilal
Animal'z
Bilal Casterman
104 pages
Un mot de l'éditeur :
Cette BD est la première de Bilal que je lis. Je voulais rattraper mon retard car passer plus longtemps à côté d'un dessinateur de cette envergure n'était pas possible. Hé bien j'ai été déçue ! Peut-être à cause de toutes ces belles choses que j'ai lues à propos de la BD...
Au premier abord, j'ai été frappée par la beauté des dessins. Les planches sont très esthétisantes. Le dessin est soigné et étonnament minutieux. Les traits de crayon qui se démultiplient apportent une densité et une profondeur aux décors et personnages. Les couleurs en nuances de gris et bleus accentuées de rouge apportent un côté apocalyptique à l'histoire. Et pour cause : le monde que nous décrit Bilal est un monde dévasté. Le sujet est passionnant (dérèglement climatique), je me suis sentie impliquée... Mais...
... J'ai trouvé le scénario trop confus et trop compliqué. Les personnages se croisent sans parfois se rencontrer et on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi. Je me suis accrochée jusqu'aux dernières pages, j'ai essayé de me convaincre de la qualité du scénario. Mais je n'ai pas réussi à l'apprécier plus que cela. Et j'en suis désolée car j'attendais beaucoup de ce livre.
Je ne fais tout de même pas un trait sur Bilal, j'essayerai de me procurer un autre de ses albums pour m'en faire, peut-être, une autre idée.
MA NOTE : 6/10
Commentaires
Merci Brize, pour ces conseils, je note les titres avec intérêt !
Aïe... c'est peut-être dommage de découvrir Enki Bilal avec celui-ci, qui ne m'a pas convaincue (pour preuve, je n'ai pas acheté la BD, après l'avoir découverte en bibliothèque).
Je ne suis pas, de loin, une spécialiste, mais, de cet auteur, je connais et j'aime (= je les ai dans ma bédéthèque) : "La ville qui n'existait pas" et "La Trilogie Nikopol" (+ le film "Immortel, ad vitam", en images de synthèse, qui s'en inspire).