Level 26 

Anthony E. Zuiker

Michel Lafon

Janvier 2010

374 pages

Il faut tout d'abord savoir que ce roman est un peu spécial. Il s'agit d'un digi-roman. C'est à dire que nous suivons tranquillement l'histoire quand tout à coup l'auteur nous renvoie vers un site internet sur lequel nous pourrons visionner des vidéos. Tout (ou presque) est en fait décrit dans le livre. Ces vidéos sont donc des "petits plus" qui ne sont en rien indispensables pour la lecture classique. Personnellement, je n'ai pas visionné toutes les vidéos et je ne pense pas avoir manqué quoique ce soit. Mais il peut être intéressant de suivre ces vidéos... C'est au choix !

Ensuite, Ce nom Zuiker vous dit peut-être quelque chose. Il s'agit, en fait du créateur de la série Les Experts. Série qui, soit dit en passant n'a rien à voir avec ce roman.

Enfin, les avis sont très partagés sur ce livre. C'est bien simple, soit on a adoré, soit on a détesté ! (Soyons honnête, peut-être est-ce dû à un a priori par rapport au nom de l'auteur). Hé bien moi, je suis assez partagée... Même s'il en ressort plus de positif que de négatif (disons que mon avis rejoint celui de Neph).

J'ai sauté sur l'occasion de ce partenariat avec BOB et l'éditeur Michel Lafon car le résumé m'a complètement emballée !

"Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l’extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c’est le niveau 26. Un seul homme peut l’arrêter. Il s’appelle Steve Dark, mais depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s’est juré de cesser de traquer les psychopathes. Bientôt, pourtant, il n’aura plus le choix."

Cette lecture est très fluide, j'avançais dans le roman sans m'en rendre compte. Et surtout, je ne voulais pas lâcher le livre tant le suspense est puissant. J'ai trouvé que l'histoire tenait debout, et malgré quelques exagérations (quelques passages trop détaillés), j'ai marché à fond ! Contrairement à d'autres bloggeuses, je n'ai pas éclaté de rire, j'ai plutôt frissonné ! Alors certes, l'histoire de la femme enceinte (que je ne dévoilerai pas) peut paraître un peu exagérée, mais je trouve que malgré ses idées tordues, l'auteur s'en est bien sorti.

Les caractères des personnages bien exploités. Sqweegel, le tueur, est insaisissable, perfectionniste, possède une patience dingue et il m'a foutu la trouille ! L'ancien flic, lui, fait preuve d'un sang-froid impressionnant. J'ai apprécié les moments plus calmes où on suit Dark et sa femme, ça permet de souffler un peu.

Les dessins qui rythment la lecture sont cruels, mais aussi très bien faits. Ils rendent compte de l'atmosphère générale du roman et nous laissent parfois quelques petits indices.

J'ai été un peu étonnée par cette fin déroutante : que peuvent nous réserver les 2ème et 3ème tomes ? Du encore plus méchant et encore plus cruel ? (Ca ne va pas être simple !)

MA NOTE : 7/10

Sortie le 13/01/2010

Durée : 2h12

Film américain

Synopsis d'Allociné :

"En 1994, l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid, mais l'Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995..."

Il me semble vous avoir déjà fait part de mon amour pour les films de Clint Eastwood (bien que je ne les aient pas tous vus encore). Je ne pouvais donc pas rater Invictus, pour Clint, donc, mais aussi pour ses acteurs (Matt Damon et Morgan Freeman) ainsi que pour l'Histoire que le film retrace.

Cet Invictus aborde la politique et le rugby. Allergique au sport (à regarder à la tv, du moins), je me suis pourtant laissée porter par ces matchs et entrainements qui m'ont semblé passionnants ! On vibre avec les Sud-africains, on est avec les SpringBoks, on les soutient moralement. J'ai particulièrement apprécié le passage où les joueurs vont apprendre le rugby aux enfants noirs qui adulent Chester. Ce passage regorge de fraternité, il emplit les coeurs de bons sentiments et d'espoir. Et on en a bien besoin !

Car ici, Clint Eastwood retrace une partie de l'Histoire de l'Afrique du sud (pays qui en 1948, met en place la politique de l'Apartheid). En 1994, la population Sud-Africaine est en effervescence, les tensions sont palpables. Mandela va tenter de renouer les liens entre Noirs et Blancs et ces matchs de rugby vont y contribuer.

Les deux acteurs principaux sont géniaux (et à vrai dire, les autres passent complètement au second plan). J'ai trouvé Matt Damon extrêmenent touchant et Morgan Freeman incarne Mandela au mieux, nous transmettant l'humanité sans limite de ce grand homme.

MA NOTE : 8/10

Micah et les voix de la jungle

T1 : La camp des éléphants

Frédéric Lepage

MsK Editions du Masque

Octobre 2008

199 pages

Un mot de l'éditeur : 

"Micah vit à Bordeaux avec son père et ses frères et soeurs. Adopté en Thaïlande quand il n’était encore qu’un nourrisson, il rejette en bloc son pays d’origine. Lorsqu’il reçoit un morceau de jungle thaïlandaise en héritage, le jeune garçon ne s’y intéresse que de très loin et suit sa famille contraint et forcé. Arrivés sur les terres de Micah, les membres de la famille découvre que cette jungle abrite un vieux camp d’éléphants. Enthousiastes, ils décident de s’y installer pour monter un hôtel. Alors que les travaux avancent, des événements étranges surviennent dans la forêt."

Ce roman jeunesse m'a été envoyé dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict et Les Editions du Masque. Je les remercie beaucoup !

J'ai beaucoup apprécié ce roman ! Il nous emporte dans la jungle Thaïlandaise, c'est un véritable dépaysement que nous offre l'auteur. On suit l'évolution de la famille, accompagnée de la population locale (cornacs ou moines), d'éléphants, ou de singes. Le camp des éléphants se contruit doucement tandis qu'en parallèle, la famille découvre qu'un meutre a été commis il y a cinq ans de cela non loin du camp. Le parti pris de l'auteur de ne pas laisser la vie quotidienne de côté m'a enthousiasmée. Il est très intéressant de suivre l'évolution du camp, des enfants et du père. J'ai néanmoins trouvé que certaines parties étaient traîtées superficiellement, j'ai l'impression que l'auteur ne va pas toujours au bout des choses et c'est le seul point qui m'a un peu déçue.

Malgré cela, le livre est bien mené, l'écriture est fluide et agréable. Et j'ai apprécié que le lecteur obtienne toutes les réponses à ses questions. La résolution de l'intrigue m'a enchantée ! Il s'agit du premier tome d'une trilogie, mais qui peut se lire sans qu'on en attende la suite.

Pour finir, je tenais à vous faire part d'un site internet. Charlie, la soeur de Micah s'occupe du site web du camp, pour tenir au courant les futurs clients. Elle tient également un blog. Il est très astucieux de les avoir réellement mis en ligne ! Cela rend compte de l'atmosphère dégagée par le roman.

MA NOTE : 8/10

Mon nom est personne

Sortie : 1973

Durée : 1h50

Film français, italien

J'ai bien apprécié ce western ! Très peu connaisseuse en la matière, je m'y mets cependant peu à peu car je viens de le constater, c'est un genre qui peut réserver quelques bonnes surprises ! Comme l'humour par exemple. Jamais je n'aurais cru rire en regardant un western ! Mon nom est personne est un culte dans le genre.

MA NOTE : 8/10

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Printemps, été, automne, hiver... Et printemps

Sortie : 14/04/2004

Durée : 1h43

Film coréen

Lors de la sortie de ce film, j'ai rêvé durant des heures devant l'une des superbes images du film, je l'avais même accrochée sur un mur de ma chambre tellement je la trouvais belle. J'attendais donc énormément de ce film. Et j'ai été déçue. Je l'ai trouvé trop long et trop lent. La magie a opéré sur moi un bon moment puis s'est essouflée, et je le déplore... Malgré tout, le film nous offre des images magnifiques, et on en ressort apaisés.

MA NOTE : 6/10

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My fair lady

 Sortie : 23/12/1964

Durée : 2h40

Film américain

Là aussi, j'ai été déçue ! Il faut le savoir, My fair lady est une comédie musicale. Malgré le fait que je ne sois pas friande de ce genre de films, j'ai tout de même essayé car il fallait que je voie le film aux 8 oscars ! J'ai été surprise car ce ne sont pas tant les chansons qui m'ont ennuyée. La version française est assez mal faite. Il aurait mieux valu, à mon avis, conserver les chansons en VO et sous-titrer en français au lieu de nous abreuver de chansons traduites en "à peu près". Cela dénature totalement le film, le vieillit et lui donne un côté kitch à souhait. Je n'ai pas ressenti la magie de la transformation de Mlle Doolittle et c'est bien dommage. Ceci dit, Audrey Hepburn est drôle, charmante et efficace dans ce rôle qui lui sied à merveille.

MA NOTE : 6/10

Synopsis d'Allociné :

"Max, un garçon sensible et exubérant qui se sent incompris chez lui, s'évade là où se trouvent les maximonstres. Il atterrit sur une île où il rencontre de mystérieuses et étranges créatures, aux émotions sauvages et aux actions imprévisibles. Les maximonstres attendent désespérément un leader pour les guider, et Max rêve d'un royaume sur lequel régner. Lorsque Max est couronné roi, il promet de créer un monde où chacun trouvera le bonheur. Max découvre vite toutefois que régner sur un royaume n'est pas chose aisée et que ses relations avec les autres sont plus compliquées qu'il ne l'imaginait au départ..."

Ce film est librement adapté de l'album jeunesse de Maurice Sendak (1964).

Max et les maximonstres, qui, a priori serait réservé aux enfants est en fait, plutôt destiné aux adultes. Car le film est une fable contemporaine tendre et drôle, mais aussi assez cruelle. Et pour le confirmer, le réalisateur dit "Je n'ai pas cherché à faire un film pour les enfants; j'ai voulu faire un film sur l'enfance".

Lors de son voyage en bateau, Max est à la recherche de lui même. C'est sur une île, aidé par des monstres qu'il remettre de l'ordre dans ses idées. Tous les monstres possèdent un trait de caractère propre à la personnalité du petit garçon. Et Max va effectivement se reconnaître dans chacun d'eux.

L'univers dans lequel nous entraîne le réalisateur est en fait le monde intérieur du garçonnet. On y suit toutes ses pensées, ses sentiments et ses envies aussi (la bataille de terre peut paraître assez violente, mais après tout, Max le dit lui-même : c'est comme cela qu'il s'amuse). Le film retrace la quête du petit Max en mêlant humour et tendresse.

Les monstres ont des prénoms, et aussi des émotions (l'un est amoureux, l'autre se sent incompris). Sous l'oeil de la caméra, ils deviennent humains... Jonze a en fait humanisé les peurs enfantines (peur de l'abandon, de ne pas être aimé ou de décevoir). J'ai apprécié les costumes des monstres, qui ont été réalisés à la fois avec des marionnettes et avec des animations numériques. Cela donne un résultat très naturel.

MA NOTE : 7/10