Date de sortie : 14/01/2009

Durée : 2h

Film américain et britannique

Synopsis d'Allociné :

"Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie. Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue. Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante."   Slumdog Millionaire est l'adaptation britannique d'un roman indien de Vikas Swarup : "Les Fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devient milliardaire". Après avoir beaucoup entendu parler du film j'avais très envie de le voir...   L'histoire est quelque peu surréaliste mais le scénario est si bon que Simon Beaufoy sait nous convaincre dès les premières minutes du film. La réalisation est superbe : mouvements de la caméra, bande son, choix des décors, des acteurs (confirmés ou non mais qui jouent tous dans le vrai), ... Bref, tout est comme il faut !   Ce qui m'a vraiment plu c'est de découvrir l'Inde à travers les yeux de ces orphelins. On les cotoie au quotidien, on ressent avec eux le désespoir et la peur. Les vies que mènent les personnages paraissent malheureusement réalistes.     C'est le jeu télévisé qui redonne de l'espoir à tous (y compris à la population locale qui ne connaît même pas Jamal). Et même si au départ, le fait qu'un Indien de 18 ans ayant vécu toute sa vie dans un bidonville remporte les 20 millions de roupies nous paraisse surréaliste, peu à peu, on se met à y croire.    Et c'est ça qui est magique dans ce film : on croit à l'incroyable !   Slumdog Millionaire est un film beau, humain et fort.   MA NOTE : 9/10

Date de sortie : 02/07/2008

Durée : 1h39

Film français

Synopsis Allociné :

"Mathias et Antoine, pères divorcés ayant la garde de leur enfant, décident de faire toit commun dans le quartier français de Londres. La vie s'organise, désordonnée, joyeuse, avec les enfants, mais aussi Sophie, la jolie fleuriste secrètement amoureuse d'Antoine, Yvonne, la patronne fantasque du "bistrot français" qui couve son petit monde d'un regard maternel, et Mac Enzie, le chef d'agence d'Antoine, obstinément amoureux d'Yvonne en dépit de leur grande différence d'age... Entre Antoine, qui a appris à verrouiller ses émotions pour ne plus avoir à souffrir de personne, et Mathias, qui se laisse très vite submerger par les siennes, le quotidien n'est pas une sinécure. Et quand Mathias rencontre Audrey, une ravissante journaliste de passage à Londres, ce bel arrangement de pères célibataires vole en éclats. Ce ne sont plus deux amis qui cohabitent, c'est un couple qui se déchire."

Ce film est une adaptation du roman de Marc Lévy sorti en 2006. L'adaptation cinématographique est réalisée par la soeur même de Marc Lévy : Lorraine Lévy.

Mes amis mes amours est une comédie romantique qui se termine en happy-end, forcément ! C'est un film léger et divertissant si vous souhaitez ne pas vous prendre la tête avec des histoires alambiquées.

Les acteurs sont agréables.

Les prises de vue de Londres sont superbes. On entre vraiment dans la ville avec les personnages et on la découvre grâce à leurs va-et-viens. C'est vraiment ce qui m'a plu le plus dans le film. Parallèlement, j'ai trouvé que le son n'était pas du tout le point fort du film. Certains dialogues paraissent lointains, c'est dommage.

Le film est cependant trop prévisible et vraiment fleur bleue. Je n'ai pas lu le roman de Marc Lévy donc je ne sais pas si on retrouve la même chose dans le bouquin.

Ce n'est pas un film qui restera dans les mémoires mais qui se laisse regarder...

MA NOTE : 5/10

Date de sortie : 11/03/2009

 Durée : 1h50

Film français

Synopsis Allociné :

"Pour impressionner et reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d'aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage."

Du 22 au 24/02 c'est le printemps du cinéma : toutes les places des cinés participant à l'opération sont à 3,50€ ! Ni une, ni deux, on fonce au cinéma ! Je voulais voir Harvey Milk. Malheureusement plus une place ! Donc on a choisi ce film un peu par dépit.

A travers cette phrase qui résume le film sont en fait traîtés plusieurs sujets : l'amour, le désamour, la solidarité ou encore le mariage forcé. Le réalisateur ne s'arrête donc pas à un docu-fiction relatant la clandestinité.

C'est un film qui aborde la clandestinité sous différents regards. Le point de vue des clandestins est d'abord filmé, ensuite celui de la population Calaisienne (qui aide les clandestins ou les dénonce) et enfin celui de la police. Mais le film ne s'arrête pas ici. La trame de fond est bien la clandestinité mais les sentiments qui sont mis en avant font de Welcome un film juste et touchant.

Vincent Lindon est parfait dans ce rôle. Simon a des qualités, mais aussi beaucoup de défauts, ce qui fait de lui quelqu'un d'attachant. Lindon offre une justesse à la situation. Firat Ayverdi est aussi très bon dans le personnage de Bilal, ado naïf qui veut aller jusqu'au bout.

Enfin, contrairement à ce que j'ai pû lire sur certaines critiques, le film n'est pas manichéen : les clandestins ne sont pas le bien incarné (les bagarres et les vols en témoignent).

MA NOTE : 7/10

Noir dehors

Valérie Tong Cuong

Lgf

2007

5.50€ 

4 ème de couv :

"Un après-midi d'août étouffant à New York. Soudain, c'est la panne générale. Tout s'arrête. La ville qui ne dort jamais devient la scène chaotique où les plus extrêmes solitudes vont s'entrechoquer. Il y a d'abord Naomi, la si jolie " pute à crack " enfermée dans un bar clandestin de Brooklyn[...]. Il y a Simon Schwartz, l'avocat médiatique, au 36e étage d'une tour déserte du Financial District[...]. Il y a Canal, l'érudit en arts martiaux, le disciple confucianiste, Canal ainsi baptisé depuis qu'on l'a trouvé nourrisson abandonné sur le trottoir de Canal Street à Chinatown[...]... En glissements progressifs vers la folie ou l'expiation, en monologues nerveux, nos personnages vont s'ouvrir à la liberté et se réveiller différents.[...]"

J'ai été attirée par le synopsis. L'idée que tout s'éteigne à New York était improbable et stimulait ma curiosité.

Assez vite, la panne arrive, les personnages se dévoilent par des monologues. La polyphonie des personnages est intéressante, elle permet d'entrer vraiment dans la vie de chacun. Et certains passages sont prenants (comme la vie de Canal, par exemple qui n'est pas facile. Mais le garçon ne se laisse pas ronger par ces obstacles, il se bat pour mener un jour une vie meilleure).

Pourtant... Les personnages sont trop caricaturaux. On a du mal à s'imaginer ces personnes exister réellement. Les situations pourraient être réalistes mais elles ne sonnent pas vrai.

La fin est plutôt présumable et décevante. Malgré un épisode marquant, tout semble trop beau pour être vrai. Là est le problème : c'est un livre trop romancé. On a l'impression que les éléments qui le constituent sont comme des pièces amenées les unes à la suite des autres. Elle sont agencées de telle manière que le récit est sans saveur et trop prévisible.

Vous pouvez passer à côté de ce livre sans manquer grand chose.

MA NOTE : 4/10