Sortie le 19/01/2005

Durée : 1h45

Film américain

Résumé :

"Larry, médecin, aime Anna, photographe, qui le trompe avec Dan. Alice, strip-teaseuse, aime Dan, écrivain et manipulateur, mais le trompe quand même avec Larry. Deux couples entament un diabolique chassé-croisé amoureux."

Le casting choisi pour ce film ne peut que donner envie. C'est, pour ma part, cette raison qui m'a poussée à louer ce DVD...

Jude Law, Julia Roberts, Nathalie Portamn et Clive Owen sont les acteurs principaux de Closer. Tous les quatre sont bons, chacun dans son registre. Mais le réalisateur n'est pas tendre avec ses personnages. Crises de larmes, explications vaseuses, tromperies, déceptions et (trop peu de) bonheurs nous sont exposés. J'adore ces personnages qui se lancent des vannes ou vivent des situations improbables (le tchat sur internet). Le début du film est très très prometteur, à ce niveau là... Puis la tension se met à monter et on ne nous parle plus que de tromperies et de déceptions.

J'ai trouvé le montage très astucieux. C'est contradictoire car grâce à des ellipses, le film semble nous faire part uniquement des éléments les plus importants. Mais en fait, ce procédé permet de s'attarder sur des détails, des conversations qui peuvent sembler bénignes et superflues mais qui apportent un réel souffle au film.

Certaines redondances viennent tout de même ternir le miroir. Je suis donc assez partagée entre des dialogues qui m'ont convaincue et des situations parfois répétitives qui dont traîner le film en longueur.

MA NOTE : 7/10

La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca

Pierre Gripari

Gallimard jeunesse

Mars 2007

Pierre Gripari est un auteur majeur de la littérature jeunesse que je n'avais cependant pas encore lu. Voilà qui est chose faite avec ce livre qui contient plusieurs titres, dont La Sorcière de la rue Mouffetard, Le Géant aux chaussettes rouges, La Paire de chaussures, Scoubidou la poupée qui sait tout, Histoire de Lustucru, La fée du robinet, La sorcière aux balais.

J'ai adoré l'esprit de ces contes ! Ils sont très drôles ! A mon grand bonheur, cela m'a fait penser à Roald Dahl. 

Il me semble avoir vu, dans mon enfance des adaptations en dessins animés de certains de ces contes, notamment La Paire de chaussures dont j'avais quelques souvenirs.

Je comprends l'engouement des professeurs avec ce livre car il s'agit d'une réelle lecture plaisir que les plus jeunes peuvent lire sans aucun problème. L'écriture est fluide et très agréable. Gripari joue beaucoup avec son lecteur. L'auteur prend plaisir à s'adresser à nous, les clins d'oeil sont fréquents. J'apprécie beaucoup ce procédé car il est agréable de se sentir investis dans ces histoires.

-Bonjour, Martine.

(J’ai oublié de dire que cette fille s’appelait Martine.)

Je ne pense pas avoir de préférence pour l'un ou l'autre de ces contes, je les ai tous bien appréciés ! Je pensais ressentir un petit goût amer pour La fée du robinet avec la petite Martine, mais Gripari sait retourner la situation aux avantages de ses personnages.

MA NOTE : 8/10

Il s'agit de mon 1er livre lu dans le cadre du challenge Livraddict

1/10

Maintenant c'est ma vie

Meg Rosoff

 Albin Michel

Mars 2006

240 pages

Résumé :

Le père de Daisy l'a envoyée passer un long séjour dans la campagne anglaise, chez ses cousins. Cette jeune New Yorkaise va apprendre à vivre avec eux jusqu'au jour où elle et sa jeune cousine sont contraintes à partir "à cause de la guerre". Attentats, militaires et insurgés... La guerre est devenue le quotidien de chacun. Commence alors un périple pour échapper au pire.

Ce roman est destiné aux ados (à partir de 12 ans). Mais attention, ce n'est pas pour cette raison qu'il est à mettre entre toutes les mains ! Car à vrai dire, j'en suis ressortie assez secouée.

La première partie du roman est assez classique : Daisy arrive chez ses cousins, elle fait leur connaissance, s'attache beaucoup à eux et vit de superbes moments.

Ces éléments sont rapportés par Daisy dans ce qui semble être des mémoires ou un écrit. La narration est donc contruite selon les sentiments de l'héroïne. Aucun autre personnage n'a la parole (du moins dans la première partie du livre). Dans ses discours rapportés, Daisy n'utilise jamais le style direct, vous ne trouverez donc pas de guillemets ni de tirets pour annoncer un dialogue. Avec ce style indirect voire indirect libre, l'auteure laisse son lecteur se débrouiller seul avec l'histoire. J'ai eu le sentiment d'être reléguée au second plan, derrière tous les personnages ; c'est comme si l'on devait rester extérieur aux évènements.

Il m'est arrivé de ne pas entrer complètement dans certains passages, tellement les personnages me semblaient insaisissables. Ce procédé possède donc des limites.

Mais je n'ai pas regretté d'avoir continué ma lecture. Car ce roman est très fort. Il est déroutant car on ne sait pas vraiment pourquoi les pays sont en guerre (en fait Daisy ne le sait pas, donc nous ne le savons pas non plus), mais il n'empêche que les personnages vivent avec cette guerre et doivent survivre. Là s'est alors manifesté chez moi le sentiment de compassion. Ces jeunes innocents livrés à eux-mêmes m'ont touchée.

La fin du roman est très dure mais poignante.

La 4ème de couv nous informe que "ce premier roman a bouleversé l'Angleterre" (et je comprends bien pourquoi).

"Finaliste des plus grands prix littéraires internationaux, il a remporté le prix Luchs en Allemagne, le prix Michael L. Printz aux Etats-Unis et le prix du Guardian en Angleterre."

MA NOTE : 8/10

Neph lance le challenge Stephen King !!!

Je n'ai pas pu résister ! Les conditions sont les suivantes : lire au moins un livre de King et voir au moins une adaptation filmique d'une de ses oeuvres.

Voici un récap (selon Wikipédia) des oeuvres de Stephen King :

• Carrie (1974)

• Salem (Salem's lot, 1975)

• Shining, l'enfant lumière (The Shining, 1977)

• Le Fléau (roman) (The Stand - Unabriged, 1978) - Première édition

• Dead Zone (The Dead Zone, 1979)

• Charlie (Firestarter, 1980)

• Cujo (1981)

• Christine (1983)

• L'Année du loup-garou (Cycle of the Werewolf, 1983)

• Simetierre (Pet Sematary, 1983)

• Les Yeux du dragon (The Eyes of the Dragon, 1984)

• Le Talisman (The Talisman, 1984) - co-écrit avec Peter Straub

• Ça (It, 1986)

• Misery (1987)

• Les Tommyknockers (The Tommyknockers, 1987)

• La Part des ténèbres (The Dark Half, 1989)

• Le Fléau (The Stand: The Complete & Uncut Edition, 1990) - édition intégrale, révisée par l’auteur

• Bazaar (Needful Things, 1991)

• Jessie ( Gerald's Game, 1992)

• Dolores Claiborne (1992)

• Insomnie (Insomnia, 1994)

• Rose Madder (1995)

• La Ligne verte (The Green Mile, 1996)

• Désolation (Desperation, 1996)

• Sac d'os (Bag of Bones, 1998)

• La Petite Fille qui aimait Tom Gordon (The Girl Who Loved Tom Gordon, 1999)

• Cœurs perdus en Atlantide (Hearts in Atlantis, 1999)

• Dreamcatcher (2001)

• Territoires (Black House, 2001) - Suite du Talisman, co-écrit avec Peter Straub

• Roadmaster (From a Buick 8, 2002)

• Colorado Kid (The Colorado Kid, 2005)

• Cellulaire (Cell, 2006)

• Histoire de Lisey (Lisey's Story, 2006)

• Duma Key (Duma Key, 2008)

• Under the Dome (2009)

Publiés sous le nom de Richard Bachman

• Rage (1977)

• Marche ou crève (The Long Walk, 1979)

• Chantier (Roadwork, 1981)

• Running Man (The Running Man, 1982)

• La Peau sur les os (Thinner, 1984)

• Les Régulateurs (The Regulators, 1996)

• Blaze (2007)

Cycle de La Tour Sombre

• 1 - Le Pistolero (The Dark Tower I: The Gunslinger, 1982)

• 2 - Les Trois Cartes (The Dark Tower II: The Drawing of the Three, 1987)

• 3 - Terres perdues (The Dark Tower III: The Waste Lands, 1991)

• 4 - Magie et Cristal The Dark Tower IV: Wizard and Glass, (1997)

• 5 - Les Loups de la Calla (The Dark Tower V: Wolves of the Calla, 2003)

• 6 - Le Chant de Susannah (The Dark Tower VI: Song of Susannah, 2004)

• 7 - La Tour sombre (The Dark Tower VII: The Dark Tower, 2004)

Recueils de nouvelles

• Danse macabre (Night Shift, 1978)

• Différentes Saisons (Different Seasons, 1982) - Recueil de 4 nouvelles longues

• Brume (Skeleton Crew, 1985)

• Minuit 2 (Four Past Midnight, 1990), - deux nouvelles longues : Les Langoliers et Vue imprenable sur jardin secret

• Minuit 4 (Four Past Midnight, 1990) - deux nouvelles longues : Le Policier des bibliothèques et Le Molosse surgi du soleil

• Rêves et Cauchemars (Nightmares & Dreamscapes, 1993)

• Tout est fatal (Everything's Eventual: 14 Dark Tales, 2002)

• Juste avant le crépuscule (Just after sunset, 2008)

En rouge : Livres lus.

J'ai beaucoup de travail pour découvrir toute son oeuvre !!!

J'ai une petite idée des titres que je vais choisir (oui, car j'ai bien l'intention de ne pas m'arrêter à un seul livre car je le rappelle, nous avons jusqu'au 1er février 2011). Peut-être La peau sur les os (qui est dans ma PAL). Ou encore le 1er tome de La tour sombre, car je sais qu'il s'agit de son oeuvre la plus marquante. Pourquoi pas des nouvelles, car j'aime ce genre. Ou encore un des classiques (notamment Simetierre).

Niveau adaptations, il y en a énormément aussi ! J'en ai déjà vu quelques unes. Je pense opter pour Un élève doué, Simetierre ou encore Stand by me...

Le journal de mon père

Jiro Taniguchi

Casterman

2004

274 pages

Résumé :

Yochan a passé quinze ans loin des siens lorsqu'il apprend que son père vient de mourir. Il décide de se rendre à la veillée funéraire. Yochan se rappelle alors son enfance et les raisons qui l'ont fait s'éloigner pour toujours ou presque de sa famille.

Taniguchi écrit (presque) une autobiographie. Le personnage principal ne porte pas son nom, certains éléments divergent un peu, mais l'histoire ressemble à la sienne. L'auteur nous transmet ses sentiments dans une postface très intimiste.

J'ai découvert Taniguchi avec Quartier Lointain que j'avais beaucoup beaucoup aimé. Ce manga là n'appartient pas vraiment au même registre (même si tous deux abordent la famille).

Le journal de mon père nous livre les bribes d'une vie. Cette vie, c'est celle du narrateur, Yoichi Yamashita. Il revient dans sa famille après une dizaine d'années passées à des centaines de kms de sa ville natale. Dans cette histoire, le narrateur retrace son enfance, dont un souvenir impérissable, il s'agit du grand incendie dont la ville de Tottori a été victime. 

Yochan aborde des moments heureux vécus avec son père et sa soeur (les vacances au bord de la mer). Mais le narrateur évoque aussi les failles de chacun. Sa mère les abandonne, son père ne pense qu'à son travail et Yochan veut fuir cette vie.

Ce manga est très touchant (la dernière partie, notamment). J'ai trouvé les personnages attendrissants. Les dessins de Taniguchi sont à la fois simples et réalistes, ce qui humanise réellement les personnages.

MA NOTE : 8/10